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Voici le récit d’un vol découverte, ou baptême de l’air, en direction du Beaufortain par un de nos pilotes agréés vols découverte.
Au départ de l’aérodrome d’Albertville LFKA (aérodrome d’Albertville – Général Pierre Delachenal pour être précis) aligné en bout de piste 23 (la piste préférentielle orientée vers le sud-ouest), l’avion du club a fière allure.
La check-list de départ a été validée quelques minutes plus tôt. Les portes sont verrouillées, les ceintures bouclées, le premier cran de volet enclenché, la pompe à carburant en marche. Je demande à mon passager d’un jour s’il est prêt. Un “oui” de confirmation, presque d’impatience, et c’est l’annonce radio et le décollage.
Notre avion léger, un Savannah-S VG, décolle en quelques dizaines de mètres. Après la montée initiale, nous effectuons deux petits virages à droite, pas trop forts, pour rejoindre le col de la Bâthie, à 7-8 minutes de vol.
Après les premières sensations du décollage, le col de la Bâthie (1889 m) est un émerveillement pour les yeux. Ce col délimité à gauche par la pointe de la Grande Journée (2460 m) et à droite le Grand Mont (2686 m) offre une vue exceptionnelle sur le mont Blanc et sur le massif du Mont-Blanc. Au fur et à mesure que nous avançons vers la verticale du col, le Beaufortain se découvre, magnifique.
Un léger virage vers la droite et nous longeons le Grand Mont, tout enneigé à cette période de l’année. Nous distinguons sans mal les pistes de la station de ski d’Arêches en contrebas, puis dans un repli, le premier lac de ce vol : le lac de Saint-Guérin, entièrement gelé.
Un virage à gauche nous permet d’admirer le mont Coin, le roc de la Charbonnière et la mythique Pierra Menta (prononcée “pira minte” par ici 🙄).
Nous volons en direction de la roche Parstire, une magnifique arête qui relie le col du Pré au mont Coin et qui sépare surtout le lac de Saint-Guérin du lac de Roselend. Bien encaissé derrière, celui-ci apparaît d’un coup comme par enchantement. J’imagine à chaque fois l’émotion que doit ressentir mon passager à ce moment précis.
Quelle que soit la période de l’année, le survol du lac de Roselend est toujours un moment magique. Le lac en lui-même offre spectacle coloré merveilleux qui ne laisse personne indifférent. On distingue par la porte de droite de l’avion la brèche de Parozan et le cormet de Roselend à quelques encablures et de nombreux sommets enneigées de Suisse et d’Italie.
Au bout du lac, virage à gauche toute, il faut penser à revenir. Nous longeons Les Saisies sur notre droite puis amorçons notre descente.
Un dernier tour de piste et nous nous posons délicatement en piste 23.
30 minutes de bonheur qui auront laissé des étoiles dans les yeux de mon passager !
Vous aussi vous souhaitez découvrir le Beaufortain ou d’autres sommets en notre compagnie ?
La galerie de l’article pour admirer quelques paysages survolés pendant ce vol découverte en haute définition !
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